L’insuffisance veineuse n’est pas une maladie grave, en ce sens qu’elle n’est pas la source, sauf exception, de complications majeures porteuses d’un risque vital. C’est avant tout une maladie d’inconfort et le seuil de cet inconfort est très variable d’un individu à l’autre. Certains consultent pour quelques discrètes varicosités, d’autres seulement au stade d’ulcère. Entre ces deux extrêmes, tous les cas existent, essentiellement définies par la gêne et les motivations de chacun. Sur le plan médical, il est conseillé de consulter bien avant l’apparition de complications cutanées et si possible dès qu’apparaissent les premiers signes esthétiques ou les premières douleurs. Il est rarement nécessaire de consulter avant l’âge adulte. Cependant, des varices importantes se rencontrent parfois chez de jeunes patient(e)s, dont souvent l’un des parents (ou les deux) est également atteint par la maladie. Ces formes, qui ne concernent qu’une minorité de jeunes, sont même susceptibles, si les circonstances le réclament, d’être opérées dès l’âge de 18 ou 20 ans (avec un excellent résultat à court et long terme).
La consultation comprend en général 3 temps : l’interrogatoire, l’examen clinique et lorsque justifiée, une exploration échodoppler.
Au cours de l’interrogatoire, le médecin répertorie les troubles ressentis par le patient, se renseigne sur ses motivations (c’est-à-dire sur ce qu’il attend de cette consultation ou espère du thérapeute) et identifie d’éventuels facteurs de risque.
L’examen clinique recherche et analyse les signes de la maladie (varicosités, varices visibles, œdème des chevilles, modifications de la peau, ulcère etc…)
L’échodoppler permet à la fois de repérer les veines malades et de déterminer l’étendue de l’insuffisance veineuse. C’est un examen non invasif et indolore (il ne nécessite aucune piqûre). C’est seulement au terme de ce bilan qu’une stratégie thérapeutique pourra être arrêtée.
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