– Ils sont légèrement plus épais que les bas de ville. Il faut l’accepter car « l’effet médical est autant dans la hauteur que dans l’épaisseur ».
– Outre les couleurs traditionnelles (noir, gris, blanc, beige, bordeaux, bleu marine) les bas peuvent être semi-opaques mais désormais aussi pour les dames, transparents comme les bas normaux avec des fantaisies si elles le souhaitent. Pour les hommes mieux vaut ne pas compter sur la chaussette style écossais, mais on trouve des chaussettes côtelées de toutes couleurs (par exemple chez Sigvaris ou Varisma gamme « Legger ») très proches de l’aspect des chaussettes de ville (Radiante Coolmax utilise une fibre creuse ultra légère mise au point chez Dupont de Nemours).
– Sur le plan hauteur, le minimum indispensable est le mi-bas c-a-d la chaussette, car c’est à la jambe que l’effet médical est le plus essentiel.
– La texture joue beaucoup dans la facilité d’enfilage. On oppose les textures naturelles, comme le jersey que propose Radiante ou le coton d’Égypte que proposent Sigvaris ou Varisma , aux textures synthétiques , nommées » microfibres , que vendent absolument toutes les marques. Les naturelles, sont très agréables sur la peau, confortables mais il faut le reconnaître un peu dures à enfiler. Les synthétiques, pour autant que la peau n’y soit pas allergique, sont plus souples, plus élastiques et de maniement plus facile. Outre cet avantage, elles seraient un peu plus » mode » et ont la préférence de la plupart des patient(e)s. Des bas dits « mixtes « , mélangeant les deux textures, naturelle et synthétique, sont également disponibles.
– Autre point : la force de contention. Résumons : pour les personnes de nature variqueuse, trois classes de bas existent. La classe 3 est indiquée dans les formes évoluées (ulcères, hypodermites sévères etc.). Fort heureusement, cela ne concerne qu’un tout petit nombre de sujets. La classe 2, concerne l’immense majorité des personnes ayant des varices ou ayant été traitées pour cela (pression appliquée sur la peau = 20 à 30 mm de mercure). La classe 1 (pression appliquée sur la peau = environ 10 à 12 mm de mercure) peut convenir à celles et ceux ayant quelques varicosités débutantes.
– En dessous des classes, il y a ce que l’on nomme les bas de » maintien ou anti-fatigue ». Ces produits peuvent s’acheter sans prescription médicale. Ils sont étiquetés à 40, 60, 70 ou 140 deniers. Les deniers définissent une force (140 deniers est la contention la plus forte) ; ils sont aussi esthétiques que les bas de ville et proposés par toutes les marques commerciales connues (Dim /Feeling, etc..) Les » anti-fatigue » sont destinés aux femmes qui n’ont jamais eu de varices et ne veulent pas en avoir. Leur objectif est d’agir préventivement, avant que la maladie ne se déclare.