Curieusement la maladie variqueuse n’est bilatérale qu’une fois sur trois, car si les membres sont symétriques, la façon de s’en servir ne l’est pas.
Neuf fois sur dix ce sont directement ou indirectement les territoires drainés par les veines saphènes qui sont concernés. La saphène interne trois fois plus souvent que la saphène externe.
De surcroît les deux étages (cuisse et jambe-pieds) d’un même membre peuvent être tous deux atteints, d’autant qu’ils communiquent.
D’autres sources d’alimentation de varices existent encore :
– les varices périnéales, chez la femme surtout, notamment chez celle ayant eu une ou plusieurs grossesses. Ces varices viennent du petit bassin et se développent sur la face interne de la cuisse pour leur propre compte.
– les veines perforantes. Si les veines saphènes, principales veines superficielles, rejoignent les veines profondes, l’une derrière le genou, l’autre à l’aine, elles distribuent tout au long de leur trajet des branches qui communiquent avec les veines profondes, formant avec elles un réseau en échelle : les perforantes. Dans celles-ci, le sang va de la surface vers la profondeur. Ces voies de liaisons sont également susceptibles de devenir variqueuses, le sens du courant sanguin s’inversant alors. Le repérage échodoppler permet de détecter celles qui sont devenues pathologiques et si elles existent, de les traiter concomitamment (elles coexistent avec l’atteinte des saphènes dans 20 à 30 % des cas).
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