Quelle est la situation chirurgicale la plus courante ?

A l’heure de la chirurgie et deux fois sur trois, au moins une veine saphène (interne ou externe) est la cause des troubles veineux et l’objet principal du geste opératoire le plus souvent d’un seul côté. L’atteinte peut-être d’emblée bilatérale mais cela est moins fréquent.

Chez certains sujets cependant les varices et/ou les varicosités des territoires atteints, voire les symptômes, n’impliquent aucunement la saphène. Ce sont alors des veines adjacentes (notamment des « perforantes ») ou de second ordre qui alimentent les reflux. Dans les études l’incidence globale de ces cas varie entre 6% et 30%. Ailleurs, chez la femme, ce peuvent être des varices (périnéales, vulvaires) venant du petit bassin et liées aux grossesses (voir varices de la grossesse en cliquant sur le lien :  institut-veines.com).

La cure complète et idéale devra comprendre 3 temps : la suppression des varices inesthétiques par une technique nommée « phlébectomie » – la suppression de la zone où naît le reflux principal (jonction veine saphène- veine profonde = robinet d’alimentation) par un geste nommé « crossectomie » – la suppression plus ou moins complète de la veine saphène (le tuyau qui porte le reflux) par un « éveinage », geste qu’on peut réaliser de différentes façons.

L’association de ces 3 gestes, à la fois différents et complémentaires, est la combinaison qui assure les meilleurs résultats et les plus durables, en même temps qu’elle réduit très significativement les risques de récidive. Se contenter d’enlever les varices visibles sans s’occuper de fermer le reflux à sa source et sans enlever le tuyau veineux qui le distribue est préjudiciable car à terme peu durable.

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