Les douleurs ne sont pas constantes : 50 % des patients porteurs de signes cliniques objectifs, n’ont pas de douleurs et inversement 50 % des malades qui souffrent de douleurs n’ont pas de signes visibles sur leurs jambes.
Les douleurs le long des tuyaux veineux sont dues à une distension qui stimulerait les terminaisons nerveuses de la paroi. L’absence de douleur en cas de maladie évoluée (grosse dilatation variqueuse par exemple) signifierait que les récepteurs nerveux ne réagiraient plus à cette distension, la paroi veineuse étant trop abîmée.
Une théorie récente stipule que les remaniements dont la paroi veineuse est l’objet lorsqu’elle est atteinte par ces processus, s’accompagne de la libération dans la circulation, de médiateurs chimiques inflammatoires ; ces derniers seraient à l’origine de douleurs dont certaines personnes se plaignent, diffuses, souvent mal localisées le long du membre, mais tout à fait réelles.
Certaines douleurs peuvent être aussi d’origine tissulaire, consécutives à l’atteinte de la microcirculation veineuse ; ces douleurs sont dues à la privation d’oxygène dont sont victimes (à un stade avancé) les cellules de la peau et du tissu sous-cutané et à l’inflammation locale. Elles expriment, après la souffrance de la paroi veineuse, celle des tissus que les veines drainent notamment aux chevilles, zones les plus déclives.
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